De nos jours, environ 5 millions de logements seraient des passoires thermiques, ce qui correspond à 17% des résidences principales. Votre logement en fait peut-être partie mais vous ne le savez pas encore. Dans cet article, vous allez y découvrir comment les reconnaître, quels sont les impacts de ces logements et surtout, comment y remédier.
Qu’est-ce qu’une passoire thermique ?
Tout d’abord, une passoire thermique est un logement noté F ou G au Diagnostic de Performance Energétique (DPE), il appartient aux catégories les plus énergivores. Il représente une consommation énergétique supérieure à 330 kWh par m² et par an.
Le DPU est obtenu en croisant deux données : la consommation énergétique de l’habitation et les émissions de gaz à effet de serre du logement. Grâce à ces deux données, le logement obtient une note allant de A pour la meilleure note, au G pour la pire.

Les habitations notés D et E ne sont pas considérées comme des passoires thermiques, mais elles sont peu économes en énergie. Elles représentent, aujourd’hui, 58% des logements, c’est-à-dire la majorité des résidences principales en France.
Les impacts négatifs

Les passoires thermiques ne sont pas seulement énergivores, elles posent également de nombreux problèmes économiques, sociaux ainsi qu’écologiques.
En effet, ces logements nécessitent beaucoup d’énergie pour le chauffage, ce qui entraîne des émissions de dioxyde de carbone importantes. Cela contribue à l’effet de serre et participe à l’alourdissement de notre empreinte carbone.
D’un point de vue économique, des factures d’énergies astronomiques découlent de ces habitations à cause de leur isolation médiocres, de vieux équipements de chauffage etc…
Ces logements entrainent également des situations de précarité pour les habitants qui ont des difficultés à payer les factures d’énergies et qui n’ont pas les moyens de financer des travaux de rénovation. C’est pourquoi l’Etat s’investit dans la proposition d’aides à la rénovation énergétiques pour ces foyers en difficultés.
Comment les reconnaître ?
Si vous avez des difficultés à chauffer votre logement pendant l’hiver ou à le rafraichir l’été, si vous observez une accumulation d’humidité dans votre habitation ou que vous constatez des factures d’énergies très élevées, alors il y a de fortes chances que votre logement soit une passoire thermique.
Une grande majorité des passoires thermiques sont des maisons individuelles et sont généralement anciennes, construites avant 1949.

Selon plusieurs études, les habitations les plus énergivores possèdent une superficie entre 30 et 60m² et ils sont occupés à 23% par des locataires (contre 17% par des propriétaires).
Que faire pour y remédier ?

Le Gouvernement a pour projet d’éradiquer tous les logements énergivores qualifiés de « passoire thermiques » d’ici 2028. Le but étant d’inciter les propriétaires de ces habitations à effectuer des travaux de rénovation énergétique. D’ici 2040, tous les logements D, E, F et G seront réhabilités, cela représentent environ 15 millions de chantiers de rénovation.
Pour contrer ces passoires thermiques, les clés de la réussite sont : la ventilation, le chauffage et surtout l’isolation ! Un diagnostic des équipements de votre habitation est nécessaire pour savoir ceux qu’il faudra garder et ceux qu’il faudra changer.
De nouveaux dispositifs pourraient être mis en œuvre par l’Etat pour favoriser l’accès à ces chantiers de rénovation énergétique, pour un budget qui serait proche de 11 milliards.
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